La foule des vanvéens présent à la cérémonie patriotique marquant le 73éme anniversaire de la victoire du 8 Mai 1945 était plus clairsemé qu’à l’habitude hier matin, à cause des ponts successifs de cette semaine particulière.
Elle a débutée par un moment de reccueillement dans l’église Saint Remy animé par le père curé de Vanves, Bertrant Auville : « Un lieu symbolique pour un actre symbolique à une date symbolique. Où il y a une longue tradition de tous ceux venus prier ici pour les leurs pendant la guerre, avec ses cloches qui ont sonné à la libération. On commémore l’armistice qui est un point de passage entre la guerre et ses horreurs, et la paix et ses espérances. Heureusement cette fois l’erreur du 11 Novembre 1918 n’a pas été répétée car on a commencé à reconstruire la France et à construire l’Europe. C’est un acte de mémoire, rendre acuel le passé pour construire l’avenir » a t-il déclaré dans son homélie.
Il était tout à fait dans le cadre de cette cérémonie, qui célébre l’Europe à la veille du 9 Mai, place de la République, comme l’a encore répété le maire de Vanves dans son intervention : « Il faudra se souvenir des milliersde morts et de leur sacrifice, mesurer comment la mémoire du passé éclaire le présent et l’avenir… A la veille de la fête de l’Europe, le peuple européen doit poursuivre sa construction après qu’elle nous ait offert 73 ans de paix ». Tous ont eu un mot d’hommage au gendarme Beltrame, avec une pensée pour le père Amer pour le curé, les 240 victimes françaises pour le maire, à un moment symbolique choisi par le président des USA – Le 8 Mai tout de même - après avoir des mots scandaleux et ignobles sur les victimes du Bataclan dont quelques vanvéens, hier soir, pour annoncer ses intentions concernant le traité nucléaire avec l’Iran qui peut avoir pour conséquence une nouvelle confrontation mondiale. Comme quoi, les leçons du passé…. L’hymne à l’Europe a alors résonné sur cette place à la fin de la cérémonie comme pour rappeler la nécessité de rappeler les leçons du passé, pas seulement aux jeunes, mais aussi à nos dirigeants. Quel 8 Mai amer !